Composer une jardinière au cimetière : quelles plantes choisir ?

Le choix des plantes pour composer une jardinière dans un cimetière est une décision importante. En effet, les plantes que vous choisirez auront un impact significatif sur la manière d’honorer la mémoire d’un être cher et sur la création d’un espace où l’on peut se recueillir paisiblement. Ainsi, nous allons voir ensemble dans cet article tout ce qu’il faut savoir sur la composition d’une jardinière dans un cimetière.

Composer la jardinière en fonction de la sépulture

Alors que vous venez d’entamer la préparation de vos cartes de remerciements grâce à https://remerciementdeces.fr/, vous réfléchissez à la composition de la jardinière. Avant toute chose, il faut prendre en compte la structure de la tombe lors du choix des plantes pour une jardinière de cimetière.

En effet, si la tombe est constituée d’un monument funéraire imposant, il est préférable d’utiliser des pots ou des jardinières. En revanche, si la tombe est simplement délimitée par un entourage de granit, de pierre ou de ferronnerie d’art, alors vous serez libre de végétaliser la tombe en ajoutant de la bonne terre et du compost. Si la tombe est un caveau, la végétalisation de la sépulture sera plus limitée à cause de la structure en béton.

Quels types de plantes mettre dans la jardinière ?

Trois types de plantes sont particulièrement adaptées à une jardinière de cimetière : les plantes couvre-sol, les bulbes et les plantes annuelles et bisannuelles. En effet, leur avantage majeur est qu’elles ne nécessitent que peu d’entretien. Voyons quelques exemples.

  • Plantes couvre-sol : le pourpier vivace, la joubarbe, l’euphorbe, la petite pervenche, le sedum nain, le géranium vivace, etc. Les couvres-sol permettent d’empêcher les adventices (mauvaises herbes) de se développer.
  • Les bulbes : les crocus, les muscaris, les narcisses, les tulipes, les perce-neiges, les agapanthes, les ails d’ornement, etc.
  • Plantes annuelles et bisannuelles : le gazania, la dipladenia, la giroflée, la pâquerette, le pavot de Californie, la centaurée, le muflier, l’œillet, la pensée, etc.

Au-delà de ces plantes, vous pouvez vous tourner vers le traditionnel rosier, qui a une présence historique dans les cimetières grâce à sa résistance au froid, à la sécheresse, aux mauvaises herbes. En effet, les rosiers ne nécessitent qu’un entretien minimal, principalement une taille par an.

Enfin, n’oublions pas les plantes grimpantes, qui sont souvent sous-représentées dans les cimetières. Pourtant, elles peuvent facilement y trouver leur place, notamment si la sépulture est entourée de ferronnerie d’art. Vous pouvez commencer par des plantes grimpantes annuelles, comme l’ipomée et la suzanne aux yeux noirs, avant de passer à des plantes grimpantes vivaces comme le chèvrefeuille, la vigne, la clématite, ou le solanum jasminoïde.

Quelques conseils de plantation et d’entretien

Lorsque vous plantez dans un cimetière, il est important de prendre en compte la fréquence de vos visites et le niveau d’entretien que vous pouvez fournir. Les plantes annuelles, bisannuelles, les bulbes à fleurs et les couvre-sols conviennent aux potées fleuries, mais à condition qu’un entretien régulier soit possible pour l’arrosage.

Les plantes vivaces de milieu sec, quant à elles, sont parmi les plus adaptées aux cimetières, car elles résistent à des conditions difficiles tant qu’elles sont plantées en de façon regroupées et paillées à leur pied pour retenir l’humidité.

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